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jeudi 6 novembre 2014

Twin Peaks, à voir avec une bonne tasse de café noir (clin d’œil, clin d’œil)

Par Rainbowl

Je sais, je sais. Ca fait trois siècles et des poussières que je n’ai pas écrit d’articles. Mais là, récemment, une news m’a tirée de ma profonde hibernation :

Twin Peaks revient en 2016. Attendez, je répète : TWIN PEAKS REVIENT EN 2016.

Twin Peaks, c’est ma série préférée de tous les temps. Voilà, ça c’est dit. Mais encore ? Mon objectif dans cet article, il est très simple : vous faire regarder cette série. C’est clair ? Allons-y ! (comme dirait le Docteur *clin d’œil*).

J'ai même fait un caméo dans cette série. Mais si, c'est moi, derrière, à droite.

Alors déjà, commençons par la carte d’identité de cette série.

Twin Peaks est donc une série américaine créée par Mark Frost et David Lynch. Yep, David Lynch, le cinéaste qui fait des films super bizarres, mais géniaux (enfin, pour moi en tout cas). N’étant pas l’experte en cinéma du blog, et craignant pour ma vie, je ne vais pas me lancer dans une analyse de Lynch, je ne me sens pas du tout au niveau pour cela. Retenons l’aspect « Je ne comprends rien, mais c’est génial ».

Rassurez-vous, Twin Peaks est, en apparence, beaucoup moins hermétique que, par exemple, Inland Empire. Il y a une histoire relativement claire, que je vais résumer rapidement : le corps d’une jeune fille, Laura Palmer, est retrouvé sur les bords du lac de Twin Peaks. Elle a été assassinée. Un agent du FBI, Dale Cooper, est envoyé sur les lieux pour aider la police locale. Voilà, une série policière basique donc. Sauf que David Lynch en est l’instigateur, et donc ce n’est pas une série policière basique.

Je ne me sens pas suffisamment armée pour faire une vraie analyse de la série, je vais donc me contenter de faire la chose la plus subjective au monde : vous donner de très bonnes raisons de regarder cette série avant 2016.

Déjà, commençons par le commencement (oui, c’est une expression nulle) : le générique. Oui, le générique est une des raisons de regarder cette série. Les musiques sont globalement réussies d’ailleurs. Qu’est-ce donc ce générique ? Juste la scierie de la ville, filmée avec une musique qui ne ferait pas tâche dans un soap-opera (au passage, le morceau s’appelle Falling, et je vous incite fortement à l’écouter en entier chanté par Julee Cruise, parce que voilà, c’est beau). En effet, Twin Peaks a parfois des aspects de série sentimentale bien clichée. Il y a trouzmilliard histoires d’amour (un peu ennuyeuses parfois, surtout dans la saison deux), mais toutes uniques, particulières, drôles ou touchantes, plus ou moins importantes à la résolution de l’enquête. Vous noterez que la série s’appelle Twin Peaks, pas « Le meurtre de Laura Palmer » ou quelque chose de ce genre. Si ce crime est au cœur de la série, l’histoire ne se limite pas à cela. C’est une ville que l’on découvre, et notamment via ses histoires de cœur. L’amour, au sens large du terme, et la haine, sont essentiels à l’enquête. Oui, c’est ridicule de dire ça, mais sinon je spoile donc zut. Et oui, je vois tout ça dès le générique.


Après le générique, normalement, vous découvrez les personnages, et là, vous craquez. Vous craquez, parce que Twin Peaks possède une armada de personnages géniaux. Laura Palmer déjà : oui, elle est morte, mais ce qu’elle a été irradie la série. C’est son personnage qui guide l’enquête. Et le film, devant vaguement expliquer la série, Twin Peaks : Fire Walk with Me, va dans ce sens, puisqu’on se concentre sur la dernière semaine de Laura, qui vous marquera, je crois. David Lynch lui-même a été tellement impressionné par le charisme de l’actrice (Sheryl Lee, jouant une morte, certes), qu’il l’a fait revenir, comme « la cousine de Laura ». Oui, c’est un mini-spoiler, pas méchant, je vous promets !

Comment parler des personnages sans hurler comme une fangirl sur Dale Cooper ? Notre cher agent du FBI, joué par Kyle MacLachlan, est… très spécial. C’est un personnage vraiment unique. Il faut savoir que comme je le disais, la série n’est pas que policière : elle est aussi fantastique. Très vite, on comprend que tout n’est pas naturel dans la ville de Twin Peaks, qu’il y a « une présence dans le bois », le « mal » rôde. C’est une ville étrange, donc. Et que fait Cooper face à cela ? Il ne s’étonne pas. Lui-même est un peu étrange. C’est un homme souriant, amical, avec une bonne philosophie de vie, qui consiste à s’enthousiasmer des petites choses de la vie, comme un café bien noir, ou une tarte. Il croit aux choses qui dépassent l’être humain. Ne me demandez pas d’être plus claire, même lui en serait incapable. Ce qui se passe à Twin Peaks ne le surprend donc pas.

Dale Cooper, votre futur meilleur ami.

Vous allez adorer le personnage, malgré vous. C’est typiquement celui qu’à la fois vous admirez pour son intelligence, son charisme, que vous aimez pour sa sympathie, son humour, et qui réussit à ne pas être ennuyeux, avec ce côté atypique, comme s’il n’appartenait pas vraiment à notre monde. C’est un personnage complet donc.

Je pourrais décrire tous les personnages, comme ça, à peu près. Car ils sont globalement tous intéressants. Il y a des personnages qu’on voit moins, mais tous ont quelque chose d’important. Il n’y a pas de sous-personnages dans Twin Peaks, et ça, c’est appréciable. Je me retiens tellement de décrire de long en large Audrey Horne, Albert Rosenfield, Ben Horne, Lucy, Donna, Bobby…  Juste un mot peut-être sur Leland Palmer (joué par Ray Wise), le père de Laura, sans spoilers. Vraiment juste un mot : G-E-N-I-E. Voilàààà.

OK OK j’arrête. Retenez que tous les personnages sont cool (Albert Rosenfield = sassiest bastard ever made).

BREF.
Que dire d’autre ? Ah oui. Cette série a un vrai suspense. Un vrai de vrai. Vous ne pourrez pas vous détacher de l’écran, avant de connaître la suite. Qui a tué Laura Palmer ? Pourquoi ? Comment ? Et pourquoi cette ville est-elle si chelou ? L’atmosphère ambiante aide pas mal, la plupart des personnages ayant l’air de cacher quelque chose, ou d’avoir commis un acte inavouable. Rajouter à cela les introductions de la « femme à la bûche » (rajoutées après, je vous les conseille), avec un son bien glauque en fond, et c’est bon, vous êtes à Twin Peaks, dans l’angoisse.

Et puis, vous allez pleurer. J’ai pleuré, et je pleure très rarement devant les séries (la dernière fois, c’était devant le dernier épisode de la saison huit de Supernatural si vous voulez tout savoir). Cette série est déchirante : la mort de Laura Palmer finit par nous toucher, comme la douleur de ses parents et… en fait, si j’en dis plus, je vous spoile, mais sachez-le : les kleenex sont nécessaires. Et en plus, quand vous vous y attendez le moins.

Le meilleur pour la fin : avant, j’aurais dit « La fin n’est pas terrible », mais maintenant je peux dire « ON VA BIEN VOIR EN 2016 AH AH AH ». Hum hum. Pardon.

Vous avez deux ans pour tout voir, je compte sur vous ! Comme ça, on pourra tous faire des théories en buvant des chocolats chauds.


(Et en attendant, regardez Gravity Falls aussi. C’est un peu Twin Peaks en dessin animé).

                                                                                       

1 commentaire:

  1. J'ai tellement hâte que la série revienne ! J'avais adoré Laura, Leeland et Audrey, ils étaient parfaits ! Si ça t'intéresse, ma collègue et moi avons rédigés deux articles sur Twin Peaks dernièrement, c'est si rare de trouver des fans de Twin Peaks français !
    En tout cas ton article résume bien la série sans la spoiler. ;)

    Jones

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